Depuis quelques années déjà, le café occupe la première place en matière d’exportation de produits agricoles dans le monde, et la première place en valeur, après le pétrole.
En effet, le café détient une grande place dans le secteur économique. Le nombre de consommateurs à travers le monde ne cesse d’augmenter d’année en année et attire davantage de clients.
Cette boisson chaude a un succés fou aussi bien chez les adultes et même chez les adolescents. Il est même devenu une addiction pour certaines personnes.
Parmi les plus grands producteurs de cette matière, l’Afrique, qui détient une grande part du marché mondiale et aspire à plus dans l’avenir. Avec 12% de la production mondiale, les pays africains peuvent améliorer ce taux, à condition d’avoir les moyens nécessaires pour développer son mode de production et diversifier ses variétés. Parmi les pays producteurs en Afrique, l’Ethiopie, qui est à l’origine de la découverte de l’arbuste de cette boisson chaude. Il faut savoir que dans ce pays, on boit, en moyenne, trois tasses de café par jour. C’est un rituel imposé par le « Buna » grand exportateur du café dans le monde entier. Ce pays d’Afrique assure 25% de ses revenus d’exportations grâce au café.
Il faut savoir également que 95% de la production du café dans ce pays est assurée par de petits paysans, ce qui explique sa qualité supérieure. Parmi les pays africains qui réalisent un bon bénéfice grâce à la production de cette matière, le Kenya qui a pour principe de développer le marché de la consommation locale, protéger les petits producteurs et assurer une dynamique boursière en mesure de séduire de nouveaux investisseurs.
Il est vrai que bon nombre de pays africains se contentent de l’assemblage de café en grain, mais la majorité des pays de ce continent produisent le café, surtout la variété Robusta, qui ne peut être cultivée nulle part ailleurs vu les conditions climatiques qu’offre l’Afrique. Le Robusta est la deuxième essence la plus cultivée, parmi les 70 caféiers connus. Appelé également Coffee canéphore, ile est surtout produit en Afrique de l’Ouest. Cette variété de café a été découverte durant le 19ème siècle au Zaïre et aussi au Congo. Actuellement elle représente 65% de la production de café en Afrique et 30% dans le monde. En raison de son goût acidulé, le Robusta est souvent mélangé à l’arabica et ce afin d’obtenir un bon arôme puissant mais avec une note parfumée. Pour avoir un bon Espresso, il n’y a pas mieux que de jumeler entre ces deux variétés de café car chaque variété a ses propres caractéristiques. Pour ce qui est de la variété arabica, il est clair selon son appellation, que ce sont les marchands arabes qui l’ont introduite dans les pays du Golfe, en provenance de l’Ethiopie. Eh oui, l’arabica est également cultivé en Ethiopie et plus précisément dans le Sud du pays dans une région appelée Sidamo, frontalière avec le Kenya et la Somalie. Contrairement à l’idée répandue affirmant que l’arabica est d’origine des pays de l’Amérique latine, il a été prouvé que cette variété de café est en fin de compte d’origine d’Ethiopie. C’est dire que ce pays a été le pays d’origine de tous les cafés. Le Sidamo d’Ethiopie est apprécié par les amateurs de l’or noir, car il est parfumé de jasmin. Aussi, le Kenya est réputé pour sa variété exceptionnelle d’arabica cultivée dans les hauteurs du Kilimandjaro et qui porte pour nom, le Kenya Peaberry.
Ce café est reconnu mondialement pour son goût fruité et un peu corsé. Il est considéré comme un café gourmet, car il faut savoir qu’il est cultivé sur une altitude de plus de 6000 pieds au-dessus de la mer. De plus, il ne produit qu’un seul grain dans la cerise au lieu de deux grains comme les autres variétés.